"Vanishing Point Forever" ; Un livre sur le film.

"Vanishing Point Forever" examine le film classique culte mettant en vedette une Dodge Challenger des années 70.

- L'étrange film de poursuite en voiture "Vanishing Point" a eu une vie après la mort tout aussi étrange, comme le détaille ce nouveau livre.

Le film Vanishing Point de 1971 est peut-être le film culte ultime de poursuite en voiture. Il a explosé lors de sa première sortie par un studio Fox confus en tant que réponse aux anti-héros contre-culturels convaincants du « Nouvel Hollywood » émergent comme Bonnie and Clyde et Easy Rider. Mais le film d'un million de dollars a ensuite rapporté plus de 30 millions de dollars au box-office grâce à des diffusions prolongées dans les salles d'exploitation "grindhouse" aux États-Unis et à une force surprenante en Europe.

Le film est confus – sur le plan thématique, stylistique, musical, narratif – mais cela, avec le rôle principal d'une Dodge Challenger R/T 440 de 1970 à grande vitesse, est au cœur de son attrait.




"Je pense que ce qui résonne chez les gens, c'est que le film est très brouillon et confus quant à ce dont il s'agit", déclare Robert Rubin, financier à la retraite, ancien pilote de course vintage et co-fondateur du salon automobile "The Bridge" dans les Hamptons. qui vient d'écrire ce qui pourrait être le livre définitif sur le film : une brique d'excavation cinématographique et culturelle dense, vertigineusement métatextuelle, follement divertissante et riche en photos, appelée Vanishing Point Forever.

"Est-ce un film de poursuite en voiture ? Est-ce une parabole sur la société de surveillance ? Est-ce un film de hippie, de sexe, de drogue et de rock and roll ?" » demande Rubin, rhétoriquement. "C'est un film qui, selon un critique, est en conflit avec lui-même. Il laisse donc ouverte la possibilité de lectures multiples." Cette confusion est distillée dans le personnage principal, Kowalski, joué par Barry Newman, un ancien soldat et flic devenu guerrier existentiel, conduisant à toute vitesse, sur une bande-son country frite et funk, à travers une Amérique débridée. "Newman lui-même est une sorte d'acteur classique, et de la façon dont c'est fait, Kowalski est une sorte de chiffre", dit Rubin. "Et les gens peuvent s'identifier à lui parce qu'il y a plus de place pour lui projeter des significations."

Le Challenger contribue certainement à cette perplexité hypnotique. Selon Rubin, lorsque le scénario a été initialement écrit – sous un pseudonyme, par le célèbre romancier et essayiste cubain Guillermo Cabrera Infante – la voiture était écrite comme une Ford Galaxie 500. « Mais Chrysler faisait du placement de produit à Hollywood et louait ses voitures pour un dollar l'année. C'est pourquoi Bullitt et Dirty Harry, Crazy Mary et tous ces films contiennent des Chargers et des Challengers", dit Rubin.




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Belle trouvaille !!!