La Ford T à 100 ans !

La Ford modèle T va avoir 100 ans cette automne, la première voiture construite à grande échelle pour le peuple.

Le contremaître William Klann soumis à Henry Ford de faire des voitures sur chaine de montage après avoir eu l'idée en voyant des abattoirs à Chicago ou les bêtes étaient dépecées en circulant sur un tapis roulant.

Le 1er octobre 1908 sortie de l'usine la première Ford T construite selon le procédé imaginé par William Klann et Henry Ford. Cette voitures peux accueillir quatre personnes et son moteur de 20 hp permet de rouler jusqu'a 72 km/h.

Au milieu de 1910 près de 500 000 Ford T sont assemblé chaque années sur les chaines de montage. En 1922 la production monta à 1 million. Il faut alors 93 minutes pour produire un exemplaire, contre 12H28 en 1908. En 1913, son prix chute de près de moitié à 550 dollars, soit l'équivallant de 4 mois de sallaire d'un ouvrier Ford. Plusieurs d'entre elle prendront la route de l'Angleterre.

La production de la Ford T finira la 26 mai 1927 pour être remplacé par le modèle A. En moin de 19 ans pas moin de 15 millions d'unités sont sortie des usines du Michigan. Dire que c'est rare aujourd'hui

Pour rendre hommage à la T, Ford organise plusieurs manifestation tout au long de l'année, dont un gigantesque rassemblement prévu du 21 au 26 juillet à Richmond, USA. Plus de 700 modèles d'époque venus du monde entier sont attendus.

La mère de l'Automobile !
Il aura fallu la VW coccinelle de MM. Hitler et Porsche pour surpasser ce chiffre de production record. Evidemment la concurrence était moins virulente à l'époque mais quel exploit de la part de cet industriel génial.
Une pensée aux ouviers qui ont trimé si dur au profit du patron ? Tout a un prix, n'est-ce pas ?

Eddy a écrit:
Une pensée aux ouviers qui ont trimé si dur au profit du patron ? Tout a un prix, n'est-ce pas ?

A ce que j`ai toujours lu, Henry Ford traitait très bien ses employés, mais était sans pitié pour ses contremaitres, le monde à l`envers quoi.............

On dit même qu'à cette époque, le salaire des employés chez Ford était le double du salaire moyen des ouvriers du temps. Donc, si tu te plaçais chez Ford, t'avais intérêt à donner du rendement car il y en avait probablement une centaines d'autres prêts à te remplacer.

Il est vrai que Henry Ford était spécial et hésitait à moderniser ses voitures qui se vendaient bien et au meilleur prix sur le marché. À un moment donné, la plupart des voitures avaient des freins hydraulique et les siennes en étaient encore à câbles d'acier.

Chevy38

citation:
"Henry Ford surprit le monde en établissant une norme de salaire minimum. En avril 1915, la société canadienne emboîta le pas en annonçant qu’elle paierait un minimum de 4 $ par jour à tous ses employés et qu’elle allait inaugurer la journée de travail de huit heures. À cette époque, la majorité des travailleurs canadiens s’estimaient bien rémunérés s’ils touchaient 12 à 15 $ par semaine. La norme de 4 $ par jour de Ford fut à l’origine d’une tendance importante vers de meilleurs salaires et conditions de travail à l’échelle du Canada."

http://64.233.169.104/search?q=cache:4G_s1d7WpfcJ:media.ford.com/article_display.cfm%3Farticle_id%3D18833+%22histoire+de+Ford%22+salaire&hl=fr&ct=clnk&cd=2&gl=ca

Chevy38 a écrit: . . .À un moment donné, la plupart des voitures avaient des freins hydraulique et les siennes en étaient encore à câbles d'acier.

Chevy38

C'est amusant car la Cox VW était elle aussi dans le cas, les freins hydrauliques sont arrivés début '50s alors que les autres "populaires" les avaient déjà depuis longtemps. Signe qu'innovation et rentabilité ne font pas toujours bon ménage. (Sauf chez les Japonais ?)
Pour ce qui est des conditions de travail chez Ford, il est évident que des ouvriers insatisfaits, voire malades n'ont pas le rendement escompté. Pourtant le Taylorisme est issu de ces expériences de la fin 19è-début 20è s.
On calculait au plus juste le temps nécessaire pour réaliser une opération et on donnait les moyens de l'effectuer. Si ça ne marchait pas on virait l'incapable et on prenait un autre.
Pensez aussi que l'argent que les ouvriers gagnaient était en (grande) partie réinvesti dans l'achat d'une ... FORD !
Il est évident que c'est grâce à des visionnaires comme Henri Ford que nous en sommes là aujourd'hui, avec tous ces biens de consommation qui coutent finalement bien peu.
Et Tin Lizzie est une icône indétrônable. Pourtant combien de nos enfants savent ce qu'elle représente réellement ?

Intéressant ce que tu mentionnes Eddy.

autre citation:
"L'histoire de Ford et du modèle T sont aujourd'hui indissociables du concept de "fordisme" trop souvent réduit à la seule application de travail à la chaîne. S'inspirant des travaux de Taylor, Henry Ford leur adjoint des volets de standardisation et de mécanisation (sans rentrer dans le détail des préceptes organisationnels de cette "école"). La production de masse est alors rendue possible. D'autant que les salariés, en partie "déqualifiés", reçoivent en contrepartie un salaire supérieur aux moyennes observées dans les autres industries à l'époque, ce qui a notamment rendu célèbre le "five dollars day". Toutefois, le taylorisme et le fordisme présentent quelques faiblesses que le temps va mettre en lumière, parfois cruellement pour certains dirigeants ayant cru ces principes immuables. Ainsi, ils tolèrent une qualité médiocre de la production et surtout, ils ne garantissent pas une capacité de réaction rapide face aux marchés."

http://www.journalauto.fr/infos/article.asp?idarticle=3742

Bien vu Chevy38.
Ce n'était évidemment pas le propos de ce sujet mais cette période de l'histoire industrielle m'interpelle beaucoup, étant issu de militants syndicalistes dans une région de mines de charbon et d'industrie lourde, métallurgique ou autre. De plus j'ai fait ma carrière dans l'industrie et principalement dans la protection / sécurité des travailleurs. J'ai donc une formation assez pointue sur le sujet même si assez "orientée"
Fin de la diversion ? (on peu aborder ça ailleurs, bien sûr. Mais de nos jours je suis retraité, donc bien éloigné de cesq sordides péoccupations)